Panser l’intime comme on fait de la broderie,
Sur un vieux linge blanc, jauni et troué par le temps.

Se coudre soi-même un blason aux endroits abîmés
Laisser l’aiguille se faufiler entre les mailles de nos pensées
Piquer là où ça fait mal, tracer un trait, et recommencer.

Avec patience, les échancrures cèdent aux couleurs,
Bientôt, l’ouvrage devient art, et les peines se font fleurs.

PANSER L’INTIME

Noémie Delfine

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Et si au lieu d’“être” soi-même, on essayait plutôt de se “créer” soi-même ? Face à la quête...

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Je ne suis ni guérisseuse ni psychologue, Je suis accompagnante. Cheminer avec les gens qui me...