Là où la justice prend pour appui les blessures, la justesse compose avec la conscience.
Elle opère dans l’espace de l’intime, parfois terrain de luttes, cherchant la cohérence et l’alignement pour articuler un état intérieur avec le monde autour.
Là où la justice se réfère à des lois hiératiques, la justesse s’éprouve dans l’immanence.
Elle est la caresse de l’âme qui fait naître la congruence, l’expression d’une unité dans l’instant, jamais figée.
Là où la justice opprime, la justesse libère.
TOUCHER SA JUSTESSE
Noémie Delfine