Là où la justice prend pour appui les blessures, la justesse compose avec la conscience.

Elle opère dans l’espace de l’intime, parfois terrain de luttes, cherchant la cohérence et l’alignement pour articuler un état intérieur avec le monde autour.

Là où la justice se réfère à des lois hiératiques, la justesse s’éprouve dans l’immanence.

Elle est la caresse de l’âme qui fait naître la congruence, l’expression d’une unité dans l’instant, jamais figée.

Là où la justice opprime, la justesse libère.

TOUCHER SA JUSTESSE

Noémie Delfine

Précédent
Précédent

S’arpenter soi comme on part en pèlerinage S’aventurer chaque matin avec la seule intention de...

Suivant
Suivant

Labourer la terre et bâtir sur les ruines Semer les graines du mouvement Cultiver nos...